Documenter – Fondation d'Entreprise du Golf de Vidauban pour l'Environnement Thu, 07 Feb 2019 14:10:50 +0000 fr-FR hourly 1 Inventaire des lichens sur le Golf de Vidauban /action/inventaire-des-lichens-sur-le-golf-de-vidauban/ Fri, 06 Jul 2018 22:45:04 +0000 /?post_type=attainment&p=3338

Dans le cadre du partenariat avec le MNHN, la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement a initié la réalisation d’un inventaire global des différentes espèces de lichens présentes sur le golf et en bordure de celui-ci. Explications.]]>

Dans le cadre du partenariat avec le MNHN, la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement a initié la réalisation d’un inventaire global des différentes espèces de lichens présentes sur le golf et en bordure de celui-ci. Explications.

 

Débuté à l’été 2017, l’inventaire des lichens du Golf de Vidauban ne devrait se terminer qu’en 2021. Son but ? Recenser le plus grand nombre d’espèces de lichens présentes sur le parcours de golf et en bordure de celui-ci.
Sur son territoire métropolitain, la France abrite actuellement près de 3300 espèces de lichens, mais les données sur leur répartition sont rares. Si l’on se concentre maintenant sur le département du Var, 1134 espèces y ont pour l’instant été recensées ; c’est un département qui est donc déjà riche de nombreuses espèces, mais ce chiffre pourrait bien augmenter grâce à l’inventaire en cours.

On ne parle jamais ou que très rarement des lichens au regard des problématiques environnementales et de biodiversité, mais la constitution particulière de ces organismes et leur « sensibilité »  en font un objet d’étude particulièrement intéressant.
En effet, pour citer la Note préliminaire sur l’inventaire des lichens du Golf de Vidauban établie par le Muséum national d’Histoire naturelle, « Les lichens sont des organismes symbiotiques constitués de l’association d’une ou plusieurs espèces hétérophobes : des champignons (ascomycètes et/ou basidiomycètes), et d’une ou plusieurs espèces autotrophes photosynthétiques (algues et/ou cyanobactéries). » Généralement, l’algue/cyanobactérie trouve refuge et protection dans le champignon pour pouvoir s’y développer quand celui-ci utilise les « sucres produits par les algues/cyanobactéries pour croître » également.

Parallèlement à cela, les lichens sont parfaitement adaptés à des milieux extrêmes mais « sensibles aux variations des conditions environnementales […] ». Leur étude « revêt donc un intérêt notable pour l’évaluation de la qualité environnementale des milieux et de l’air ». Il y a bien ainsi un enjeu fort derrière l’étude de ces témoins du temps.

 

Pour réaliser cet inventaire, sans précédent sur le parcours de golf de Vidauban, une méthodologie précise a été mise en place concernant la localisation (GPS) et les prélèvements des lichens en vue d’identification ultérieures en laboratoire. Pour l’instant, 16 stations de collecte des échantillons ont été mises en place et 90 enveloppes ont été scellées,  contenant chacune un ou plusieurs échantillons de lichen.

L’identification de ces échantillons est en cours : la première constatation est que « la grande majorité de ces milieux constitue des habitats en bon état de conservation qui sont propices à la présence d’une diversité lichénique élevée ». Il est à noter que les milieux rocheux et boisés semblent pour l’instant abriter de nombreuses espèces.
Dans cette « Note » préliminaire, il a été mentionné que « La protection contre les perturbations anthropiques (parcours piéton ou motorisé) et contre les perturbations liées à la grande faune (ongulés notamment) assurées par la clôture qui délimite le golf, assure un état de conservation remarquable des communautés de lichens. » Cet aspect très positif de l’impact de la stratégie de la Fondation sur la gestion soutenable du Golf est renforcé par l’observation de conclusion que « dans l’ensemble les habitats prospectés sont en très bon état de conservation ».


Pour l’instant, la note préliminaire conclue que ce premier passage d’étude sur le site laisse « augurer des résultats intéressants et une diversité lichénologique élevée dans les milieux naturels et semi-naturels du site. ». Il s’agit là d’une  conclusion préliminaire (les identifications en laboratoire se poursuivant) de la 1ère année d’un inventaire qui s’étalera sur 5 ans ; nous sommes donc au tout début de ce chantier.
Cet été, les prospections reprendront dans d’autres zones du site afin de pouvoir élargir le 1er panel de lichens déjà prélevés. Nous n’en sommes donc qu’au début, mais l’intérêt écologique de la zone semble prometteur !

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[Brève] Mise en ligne des premières données collectées par l’INPN au Bois de Bouis /action/breve-publication-sur-le-site-web-de-linpn-des-premieres-donnees-des-inventaires-realises-sur-le-site-de-la-fondation/ Tue, 23 Jun 2015 11:53:12 +0000 /?post_type=attainment&p=2333 logo inpn

Fidèle à ses missions, la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement…]]>
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Fidèle à ses missions, la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement contribue au partage des connaissances.
Dans le cadre de sa convention d’étude avec le Service du Patrimoine Naturel et le Muséum national d’Histoire naturelle concernant les inventaires réalisés sur le site, le premier jeu de données scientifiques collectées sur la propriété du Bois de Bouis a été mis en ligne sur le site web de l’INPN.

Ce ne sont pas moins de 5144 données qui ont pour l’instant été enregistrées. L’inventaire enrichit à cette occasion l’INPN de 124 taxons pour lesquels aucune localisation n’était renseignée, et permet d’ajouter quelques 838 données aux espèces du département du Var. Ces données ont été recueillies sur une période allant de 2012 à 2014.

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Inventaire : des tentes Malaises pour les insectes /action/inventaire-des-tentes-malaises-pour-les-insectes/ Wed, 10 Jun 2015 06:34:46 +0000 /?post_type=attainment&p=2250 Tente Malaise

Dans le cadre de notre convention avec le MNHN et le SPN, nous…]]>
Tente Malaise

Dans le cadre de notre convention avec le MNHN et le SPN, nous sommes entrés dans une nouvelle phase d’inventaire de la faune sur le domaine du Bois de Bouis. En effet, ce sont maintenant les insectes, et plus particulièrement les insectes volants, qui vont être l’objet de toutes les attentions ! Afin de les étudier, l’équipe scientifique a installé sur le domaine des dispositifs de collecte, les tentes Malaises… Explications.

La tente Malaise ressemble à une tente de type « tente canadienne », mesurant 1m80 de long pour 1m60 de haut. Elle est faite sur la plus grande partie de sa surface d’un tissu rappelant celui d’une moustiquaire, et pour la partie haute d’une toile. Elle est enfin équipée d’un pot collecteur servant à la capture des insectes.
Quatre tentes ont été mise en place : deux sont installées sur le parcours de golf, et les deux autres sur le reste du domaine. L’implantation des tentes a été étudiée précisément et définie selon différents critères de sélection : positionnement dans des couloirs naturels, proches d’un ruisseau intermittent ou d’une rivière intermittente et favorable à la circulation des insectes afin que la collecte soit la plus efficace possible. La période de collecte est aussi très importante. Elle a commencée au mois de mars et devrait se terminer en juillet car c’est pendant cette période de l’année que le pic d’activité de la faune et de l’entomofaune en particulier est le plus intense.

Dans cette nouvelle phase d’inventaire, le premier objectif de l’équipe scientifique est de collecter mouches, punaises, guêpes et plus globalement des insectes volants pour procéder à des travaux de tri et d’identification. La collecte se fait de la manière suivante : les insectes s’engouffrent sous la tente et tombent dans le pot collecteur remplit à moitié d’alcool à 90°.
Pot de collecte de la tente Malaise
Tous les individus attrapés seront ensuite triés par grands groupes (ex : mouches, araignées…) puis distribués aux différents experts concernés qui procèderont à une identification précise. Cette identification est rendue possible grâce au degré d’alcool des collecteurs (90°) qui est recommandé pour la conservation des individus et surtout du matériel génétique qui permettra l’observation du code barre génétique ou « barcoding » (voir barcodeoflife.org).
Les collectes seront utilisées pour améliorer la connaissance du site de prélèvements, et les informations récoltées permettront d’enrichir les bases de données scientifiques.

 

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Inventaire de la Tortue d’Hermann /action/la-tortue-dhermann-symbole-menace-de-la-plaine-des-maures/ Tue, 10 Feb 2015 14:01:53 +0000 /?post_type=attainment&p=1564 La Tortue d'Hermann

Au printemps 2007, un premier inventaire a été réalisé par la Fondation d’Entreprise…]]>
La Tortue d'Hermann

Au printemps 2007, un premier inventaire a été réalisé par la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement; la Tortue d’Hermann fut l’une des premières espèces recensées, elle est l’un des symboles de la Plaine des Maures.

La Tortue d’Hermann (Testudo hermanni) est l’un des plus vieux habitants de la planète. Son origine remonte en effet à plus de 2 millions d’années. Son espérance de vie est d’ailleurs assez longue puisqu’ évaluée à 40 ans en moyenne dans la nature, mais pouvant monter jusqu’à 80 ans pour les sujets les plus âgés. Néanmoins sa situation est inquiétante, c’est l’un des reptiles les plus menacés d’Europe.

Vivant au départ dans une grande partie de l’Europe géographique, cette tortue a vu sa population se réduire comme peau de chagrin, au gré des glaciations et des réchauffements successifs. Actuellement son aire de répartition se situe sur la bordure septentrionale du bassin méditerranéen (en Italie et en Espagne), et en France uniquement dans une partie du département du Var et sur la côté Est de la Corse. Aux causes naturelles des disparitions s’ajoutent celles créées ou amplifiées par l’Homme comme l’urbanisation et le prélèvement sauvage de cette tortue par des particuliers. Enfin et surtout, les incendies de forêts répétés ont des conséquences dévastatrices sur une population de tortues dont la période de régénération est de 15 ans minimum. Le statut de la Tortue d’Hermann nécessite donc des actions pour prévenir son extinction ; cette espèce est en effet classée espèce « en danger » en France sur la liste rouge par l’UICN.

De fait, la Tortue d’Hermann a plus que sa place dans le programme de documentation et de préservation des espèces engagé par la Fondation. L’extinction de la dernière espèce de Tortue de France serait un nouveau coup porté à nos écosystèmes et au paysage des Maures.

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