Actions – Corporate Foundation of Vidauban Golf Environment /en Wed, 24 Jun 2015 14:49:28 +0000 fr-FR hourly 1 [Brève] Mise en ligne des premières données collectées par l’INPN au Bois de Bouis /en/action/breve-publication-sur-le-site-web-de-linpn-des-premieres-donnees-des-inventaires-realises-sur-le-site-de-la-fondation/ Tue, 23 Jun 2015 11:53:12 +0000 /en/?post_type=attainment&p=2333 logo inpn

Fidèle à ses missions, la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement…]]>
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Fidèle à ses missions, la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement contribue au partage des connaissances.
Dans le cadre de sa convention d’étude avec le Service du Patrimoine National et le Muséum national d’Histoire naturelle concernant les inventaires réalisés sur le site, le premier jeu de données scientifiques collectées sur la propriété du Bois de Bouis a été mis en ligne sur le site web de l’INPN.

Ce ne sont pas moins de 5144 données qui ont pour l’instant été enregistrées. L’inventaire enrichit à cette occasion l’INPN de 124 taxons pour lesquels aucune localisation n’était renseignée, et permet d’ajouter quelques 838 données aux espèces du département du Var. Ces données ont été recueillies sur une période allant de 2012 à 2014.

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Inventaire : des tentes Malaises pour les insectes /en/action/inventaire-des-tentes-malaises-pour-les-insectes/ Wed, 10 Jun 2015 06:34:46 +0000 /en/?post_type=attainment&p=2250 Tente Malaise

Dans le cadre de notre convention avec le MNHN et le SPN, nous…]]>
Tente Malaise

Dans le cadre de notre convention avec le MNHN et le SPN, nous sommes entrés dans une nouvelle phase d’inventaire de la faune sur le domaine du Bois de Bouis. En effet, ce sont maintenant les insectes, et plus particulièrement les insectes volants, qui vont être l’objet de toutes les attentions ! Afin de les étudier, l’équipe scientifique a installé sur le domaine des dispositifs de collecte, les tentes Malaises… Explications.

La tente Malaise ressemble à une tente de type « tente canadienne », mesurant 1m80 de long pour 1m60 de haut. Elle est faite sur la plus grande partie de sa surface d’un tissu rappelant celui d’une moustiquaire, et pour la partie haute d’une toile. Elle est enfin équipée d’un pot collecteur servant à la capture des insectes.
Quatre tentes ont été mise en place : deux sont installées sur le parcours de golf, et les deux autres sur le reste du domaine. L’implantation des tentes a été étudiée précisément et définie selon différents critères de sélection : positionnement dans des couloirs naturels, proches d’un ruisseau intermittent ou d’une rivière intermittente et favorable à la circulation des insectes afin que la collecte soit la plus efficace possible. La période de collecte est aussi très importante. Elle a commencée au mois de mars et devrait se terminer en juillet car c’est pendant cette période de l’année que le pic d’activité de la faune et de l’entomofaune en particulier est le plus intense.

Dans cette nouvelle phase d’inventaire, le premier objectif de l’équipe scientifique est de collecter mouches, punaises, guêpes et plus globalement des insectes volants pour procéder à des travaux de tri et d’identification. La collecte se fait de la manière suivante : les insectes s’engouffrent sous la tente et tombent dans le pot collecteur remplit à moitié d’alcool à 90°.
Pot de collecte de la tente Malaise
Tous les individus attrapés seront ensuite triés par grands groupes (ex : mouches, araignées…) puis distribués aux différents experts concernés qui procèderont à une identification précise. Cette identification est rendue possible grâce au degré d’alcool des collecteurs (90°) qui est recommandé pour la conservation des individus et surtout du matériel génétique qui permettra l’observation du code barre génétique ou « barcoding » (voir barcodeoflife.org).
Les collectes seront utilisées pour améliorer la connaissance du site de prélèvements, et les informations récoltées permettront d’enrichir les bases de données scientifiques.

 

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Un berger au Bois de Bouis /en/action/un-berger-au-bois-de-bouis/ Tue, 28 Apr 2015 14:36:00 +0000 /en/?post_type=attainment&p=2171 Berger Christophe Oliveiro et, son troupeau de 280 brebis et ses 4 chiens

Voici déjà venir le mois d’avril, et tandis que partout s’agitent étamines et…]]>
Berger Christophe Oliveiro et, son troupeau de 280 brebis et ses 4 chiens

Voici déjà venir le mois d’avril, et tandis que partout s’agitent étamines et pistils, nous, timides et tranquilles, nous nous découvrons doucement de nos fils.
Végétaux et animaux, tout le monde s’affole ! Dans l’effervescence de cette renaissance tant attendue et pour la première fois en Bois de Bouis, la saison de sylvo-pastoralisme dont nous avions précédemment parlé va enfin débuter (voir article).
Rencontre avec notre berger, ses 280 brebis et ses 4 chiens.

Il s’appelle Christophe Oliveiro et vient de fêter ses 30 ans. Il est né à Digne au grand air des Alpes de Haute Provence, de parents boulangers installés à la Foux d’Allos. Il est le premier berger de sa famille, métier qu’il a choisi dès l’âge de 5 ans lorsqu’il voyait les bergers venus pâturer à la Foux, passer dans la boulangerie de ses parents. On peut dire que devenir berger dans une famille où aucun des 4 frères et sœur n’exercent de métiers agricoles, et où la maman passe plusieurs années à essayer de vous dissuader d’exercer ce métier, c’est une vocation innée !
De ses années d’école primaire et de collège Christophe garde le souvenir d’un ennui profond, mais son rêve d’enfant commence à prendre forme au lycée agricole de Carmejane à Digne où il obtient avec succès son BEPA (Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles), puis un BAC Pro – Conduite et gestion d’entreprise agricole. Son BAC en poche, il s’essaie à divers métiers, mais sans conviction. Puis, il loue ses services à des éleveurs et choisi rapidement de devenir un berger autonome pour vivre au plus près de la nature en compagnie des animaux et savourer enfin « sa liberté ». Désormais, pour l’aider dans sa tâche, il peut compter sur 4 collaborateurs indispensables : Happy et Nala qui sont des chiens de conduite, et Joy et Togo chiens de protection du troupeau.

Avant de rejoindre Vidauban, Christophe et son troupeau ont passés l’hiver à Aups (Village du Haut Var sur la route des gorges du Verdon). Cette année le troupeau est composé uniquement de femelles, 280 brebis, et comprend 190 adultes pour 90 jeunes nées à l’automne dernier (aux alentours de septembre).
Les adultes pèsent en moyenne entre 55 et 60 kg. Elles sont toutes doublement étiquetées avec des « boucles d’oreille » indispensables aux éventuels contrôles des services agricoles. La première étiquette est un indicateur électronique de marquage qui porte le numéro de la bête et le n° d’exploitation (l’éleveur). La seconde porte les mêmes indications sous forme graphique.
Dans les milieux naturels, les troupeaux de brebis (bélier et agneaux) et de chèvres (bouc et chevreaux) n’ont que deux prédateurs : les chiens des promeneurs et le loup en montagne (Christophe précise qu’il n’a pas encore croisé le chemin de ce dernier) et fort heureusement il n’y pas de loup dans la Plaine des Maures.

Le parcours sur lequel vont paitre les brebis cette année, s’étend sur une surface de 194 ha au cœur du Bois de Bouis.
Christophe a prévu de passer le mois d’avril sur le site, au rythme du troupeau :

  • À 6h30 : vérifications sanitaires du troupeau et soins si nécessaire. Il faut vérifier les cailloux dans les sabots, les plaies causées par des pierres ou des bouts de fer (ou de verre) sur les chemins, ou tout autre petit bobo….
  • De 7h30-8h00 à 13h-13h30 : première partie de la journée de pâturage pour les bêtes
  • De 13h30 à 15h00 : sieste à cause des fortes chaleurs pour les bêtes et le berger !!!
  • De 15h00 à 20h30-21h : deuxième partie de la journée de pâturage
  • La nuit : le berger et son troupeau dorment en plein air.

 

A n’en pas douter les journées seront bien remplies pour notre berger et ses compagnons.

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Ateliers nature de la Fondation – mars/juin 2015 /en/action/ateliers-nature-de-la-fondation-marsjuin-2015/ Tue, 07 Apr 2015 14:19:20 +0000 /en/?post_type=attainment&p=2041 Animations enfants

La Fondation organise pour la 2e année consécutive une série d’ateliers d’éveil à…]]>
Animations enfants

La Fondation organise pour la 2e année consécutive une série d’ateliers d’éveil à l’environnement pour les scolaires aux mois de mars et d’avril, en partenariat avec l’association Les Petits Débrouillards. Les enseignants ont choisi cette année d’étudier la forêt, étude qui s’inscrit idéalement dans notre démarche continue pour la sensibilisation du jeune public à la nature et aux enjeux de la biodiversité.

Un partenariat a été mis en place avec l’école primaire Henri Michel de Vidauban pour accueillir les enfants de 16 classes, leurs instituteurs et les parents accompagnants pendant les journées d’animations prévues au cœur de la forêt du domaine de Bouis. Chaque animation dure 2h pendant lesquelles les deux animateurs de l’association, Alexandre et Alexandra, alternent des phases d’explications, de question-réponses, de recherches (expériences) et de moments d’activités éducatifs en groupes de 4 à 5 enfants. Les enfants sont aussi parfois aidés par un support visuel nécessaire à la réalisation d’une expérience.
Deux grands thèmes ont été abordés : « Définition d’une forêt » et « La Forêt et l’Homme ». Chacun de ces thèmes a été découpé en plusieurs sujets (la plupart partagés entre les deux thèmes), tous liés à la forêt, et amené par un cheminement logique.

Le premier sujet définit la forêt dans ses principes fondamentaux : sa structure, ce qui la compose,… Son entité physique, palpable même, permet le cheminement qui amène les enfants à concevoir la biodiversité dans son ensemble. Les enfants prennent alors le rôle de scientifiques en herbe et partent à la recherche des organismes qui contribuent à la biodiversité de la forêt. Une grande partie de l’animation va alors porter sur les différences entre le vivant et le non vivant, puis sur les caractéristiques du monde animal et du monde végétal.
Chaque animation aborde alors un sujet qui lui est propre. « L’homme dans la forêt » amène les enfants à évaluer sous différents aspects un arbre (déterminer sa taille, sa circonférence, son âge) et comprendre ce qu’est une réserve naturelle. La définition de la forêt visera à leur faire comprendre sa fonction écologique en abordant les sujets de la chlorophylle et son rapport à la photosynthèse – véritable clef du vivant.

Ces animations sur le terrain, dans la forêt même, ont pour but d’initier les enfants à la démarche scientifique expérimentale et leur permettent de vivre une expérience in situ qui s’ajoute à l’apprentissage théorique fait en classe. Les expériences et la démarche empirique permettent toujours de créer des souvenirs persistants, et donc pour les enfants l’acquisition de connaissances pérennes.
Pour notre Fondation, organiser ces ateliers avec des enfants de la commune est toujours un plaisir qui s’inscrit dans une démarche d’avenir persistante. Toutes les actions entreprises pour sensibiliser la jeune génération aux enjeux de la nature en général, et plus particulièrement à la préservation de la biodiversité, sont des contreforts supplémentaires à la sauvegarde présente et future de notre patrimoine naturel.

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Une expérience sylvopastorale au Bois de Bouis /en/action/sylvopastoralisme-au-bois-de-bouis/ Tue, 10 Feb 2015 14:05:56 +0000 /en/?post_type=attainment&p=1570 Troupeau de brebis de l'expérience sylvopastorale

Au sein du programme de la Fondation, une opération expérimentale de sylvopastoralisme au…]]>
Troupeau de brebis de l'expérience sylvopastorale

Au sein du programme de la Fondation, une opération expérimentale de sylvopastoralisme au Bois de Bouis devrait débuter fin mars 2015. D’une humble envergure, mais soutenue et suivie par de grands acteurs scientifiques, cette expérience pourrait avoir d’importantes répercussions.

Le sylvopastoralisme est une pratique d’élevage consistant à faire pâturer des animaux en sous-bois. Fruit d’une adaptation des systèmes d’élevage aux conditions méditerranéennes, cette technique est ancestrale. Une gestion standard sylvopastorale vise surtout à satisfaire les besoins d’appétence du troupeau, mais elle permet rarement un entretien significatif du sous-bois. Or, l’entretien du sous-bois est primordial car il favorise la biodiversité et permet de réduire la biomasse combustible et ainsi limiter l’accroissement des incendies.
Cette expérience, qui se déroulera à partir de mars 2015, a justement pour but la Défense de la Forêt contre les Incendies (DFCI). Comme le montre la liste suivante, le Var est un département fortement exposé aux incendies de forêts de grande ampleur (chiffres extraits du site web de Prométhée):

  • 1962 : approximativement 19000 hectares de feux de forêt
  • 1965 : approximativement 21000 hectares de feux de forêt
  • 1979 : plus de 11000 hectares de feux de forêt
  • 1982 : plus de 9000 hectares de feux de forêt
  • 1986 : plus de 8700 hectares de feux de forêt
  • 1989 : plus de 12800 hectares de feux de forêt
  • 1990 : près de 27000 hectares de feux de forêt
  • 2003 : plus de 18800 hectares de feux de forêt

Dans le cadre de cette opération expérimentale, la Fondation a signé une Convention avec des partenaires scientifiques tels le Museum National d’Histoire Naturelle, le CERPAM et le Conservatoire Botanique Méditerranéen pour mettre en place cette campagne de sylvopastoralisme. C’est un berger de Vidauban qui a été choisi pour mener l’expérience d’une durée de 1 à 5 ans sur une partie de la Plaine des Maures dont 194 hectares au Bois de Bouis. Pour la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement, qui a la charge de la gestion du Bois de Bouis, les buts sont nombreux :

  • entrer dans une démarche historique de gestion du domaine forestier tout en innovant dans le suivi de cette démarche
  • réintroduire des pratiques agricoles économiquement et écologiquement pérennes
  • préserver la biodiversité et lutter contre les incendies de forêts au travers une technique ancestrale adaptée la moins impactante possible.

Les enjeux d’étude des acteurs scientifiques, MNHN et Conservatoire Botanique Méditerranéen (impact du troupeau sur l’écosystème dans les zones de passage, de broutage, …), rejoignent dans le cadre de cette opération les enjeux de préservation et de développement des écosystèmes de la Plaine des Maures défendus par la Fondation.

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“Le petit peuple des Maures“ /en/action/le-petit-peuple-des-maures-2/ Tue, 10 Feb 2015 14:04:14 +0000 /en/?post_type=attainment&p=1568

Fruit d’un travail photographique réalisé sur deux années, Le petit peuple des Maures…]]>

Fruit d’un travail photographique réalisé sur deux années, Le petit peuple des Maures est une invitation à découvrir les richesses naturelles en terre provençale.

Ainsi est présenté dans sa 4e de couverture l’ouvrage Le petit peuple des Maures, dont l’auteur des photographies et des textes est Emmanuel Boitier. Ce magnifique recueil, édité en 2009 aux éditions Biotope dans la collection Parthénope, sur la biodiversité de la Plaine des Maures – sa faune, sa flore, et ses différents milieux – est à la fois un ouvrage d’inventaire et d’information.

Ce livre est né à l’origine d’une dynamique initiée en 2007 par la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement dont l’objet est de contribuer à la sauvegarde et à l’équilibre du patrimoine environnemental menacé des Maures. Dans le cadre d’un programme scientifique sur 5 ans, la Fondation a fait réaliser par une équipe de scientifiques au printemps 2007 un premier inventaire sur 150 hectares.
Le but poursuivi a été d’aboutir à la rédaction d’inventaires et de cartographies à l’échelle de la propriété, dans la lignée du document d’objectifs Natura 2000. Dans le prolongement de son engagement pour l’éducation à l’environnement, la Fondation a offert aux écoles de Vidauban et des communes voisines et aux médiathèques plusieurs exemplaires du Petit peuple des Maures.

Photographe indépendant, naturaliste, Emmanuel Boitier est membre du collectif de photographes paysagistes francophones « Bouts de Planète » et publie régulièrement dans Terre Sauvage, Ushuaïa Magazine et Image & Nature. Qui donc pouvait mieux saisir sur la pellicule la beauté fragile et menacée de la Plaine des Maures ?

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Ateliers nature de la Fondation – juin 2014 /en/action/ateliers-nature-de-la-fondation-juin-2014/ Tue, 10 Feb 2015 14:03:23 +0000 /en/?post_type=attainment&p=1566 Anes avril 2012

Au début du mois de juin 2014, nous avons organisé 3 journées d’animations…]]>
Anes avril 2012

Au début du mois de juin 2014, nous avons organisé 3 journées d’animations pour les enfants scolarisés à l’école Henri-Michel de Vidauban, autour notamment de notre compagnon provençal bienaimé, l’âne ! Durant ces 3 jours, les enfants ont participé à une journée de sensibilisation au patrimoine naturel de la Plaine des Maures autour de 4 ateliers : un sur les insectes, un autre sur les ânes, un atelier dessin et un atelier découverte.

En effet, nous avons mis en place les 3, 5 et 6 juin dernier, en collaboration avec l’élevage d’ânes ASE – que nous remercions -, des activités pour les enfants. La présence de nos amis Zephir, Tornado et Clafouti fut d’ailleurs très appréciée des enfants qui ont eu l’occasion de découvrir ou redécouvrir un animal moins présent dans nos campagnes que par le passé mais pourtant apprécié de tous pour son caractère et son utilité.

L’éleveur qui a animé les ateliers a expliqué à notre jeune public les caractéristiques de l’âne, sa différence avec le cheval, et surtout les services qu’il peut rendre. En effet, si l’âne était principalement utilisé par le passé pour sa capacité à porter de lourdes charges ou pour participer aux travaux des labours, il nous est aujourd’hui indispensable pour le débroussaillement des forêts et campagnes. Les ânes permettent notamment d’entretenir des zones de pare-feu (zones qui coupent la route des incendies), de limiter la quantité de biomasse combustible en forêts (sous-bois de type maquis) pour freiner ainsi les incendies, et dans le plus grand respect de la biodiversité (leurs crottins nourrissent la terre et l’ensemence des graines qu’ils contiennent).

La rencontre des enfants avec la patrimoine naturel qui les entoure est une démarche qui nous semble essentielle dans une perspective de sensibilisation des scolaires aux enjeux des espèces et des milieux menacés ou non. Et n’oublions pas que ce furent surtout trois belles journées aussi pour nos amis Zephir, Clafoutis et Tornado !

Jardin des papillons : www.aoubre.fr

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Inventaire de la Tortue d’Hermann /en/action/la-tortue-dhermann-symbole-menace-de-la-plaine-des-maures/ Tue, 10 Feb 2015 14:01:53 +0000 /en/?post_type=attainment&p=1564 La Tortue d'Hermann

Au printemps 2007, un premier inventaire a été réalisé par la Fondation d’Entreprise…]]>
La Tortue d'Hermann

Au printemps 2007, un premier inventaire a été réalisé par la Fondation d’Entreprise du Golf de Vidauban pour l’Environnement; la Tortue d’Hermann fut l’une des premières espèces recensées, elle est l’un des symboles de la Plaine des Maures.

La Tortue d’Hermann (Testudo hermanni) est l’un des plus vieux habitants de la planète. Son origine remonte en effet à plus de 2 millions d’années. Son espérance de vie est d’ailleurs assez longue puisqu’ évaluée à 40 ans en moyenne dans la nature, mais pouvant monter jusqu’à 80 ans pour les sujets les plus âgés. Néanmoins sa situation est inquiétante, c’est l’un des reptiles les plus menacés d’Europe.

Vivant au départ dans une grande partie de l’Europe géographique, cette tortue a vu sa population se réduire comme peau de chagrin, au gré des glaciations et des réchauffements successifs. Actuellement son aire de répartition se situe sur la bordure septentrionale du bassin méditerranéen (en Italie et en Espagne), et en France uniquement dans une partie du département du Var et sur la côté Est de la Corse. Aux causes naturelles des disparitions s’ajoutent celles créées ou amplifiées par l’Homme comme l’urbanisation et le prélèvement sauvage de cette tortue par des particuliers. Enfin et surtout, les incendies de forêts répétés ont des conséquences dévastatrices sur une population de tortues dont la période de régénération est de 15 ans minimum. Le statut de la Tortue d’Hermann nécessite donc des actions pour prévenir son extinction ; cette espèce est en effet classée espèce « en danger » en France sur la liste rouge par l’UICN.

De fait, la Tortue d’Hermann a plus que sa place dans le programme de documentation et de préservation des espèces engagé par la Fondation. L’extinction de la dernière espèce de Tortue de France serait un nouveau coup porté à nos écosystèmes et au paysage des Maures.

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