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logo COP21 (Illustration © www.cop21.gouv.fr)

La conférence mondiale sur le changement climatique «Paris 2015» (COP21)

Le 14 janvier dernier, le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius a présenté l’identité visuelle de la 21e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (la COP21). Elle sera présidée par la France et aura lieu à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015. La conférence mondiale, aussi appelée « Paris 2015 », accueillera la COP21 et également la 11e conférence des pays engagés au Protocole de Kyoto (la CMP11).
La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est une convention universelle de principe adoptée en 1992 au cours du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, ratifiée par 196 « parties » (pays), elle entrée en vigueur en 1994. Elle reconnait l’existence patente d’un changement climatique d’origine majoritairement humaine et donne aux pays industrialisés, les « parties », une responsabilité pour lutter contre ce phénomène.
La Conférence des Parties (COP) est l’organe décisionnaire ultime de la convention qui comprend tous les pays. Elle se réunit chaque année pour vérifier le bon respect des objectifs fixés, et le cas échéant pour décider de solutions à adopter, à l’unanimité des parties ou par consensus, pour que ces objectifs soient respectés.
L’enjeu principal de cette 21e conférence est la fois simple et crucial :

aboutir à un accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. )

Cette limite a été fixée par un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) afin de limiter les dégâts humains et écologiques.
A cet accord international ambitieux, s’ajouteront des négociations sur les engagements nationaux de maîtrise et réduction des émissions, ainsi que sur les contributions nationales (iNDC) qui représentent l’effort financier que chaque pays estime pouvoir réaliser.
Il y aura enfin un volet proposé par la France, appelé « Agenda des solutions », qui abordera les initiatives développées au niveau infra-étatique (collectivités locales, entreprises, société civile) qui s’ajoutent aux contributions des Etats ; ceci en vue de réaliser des échanges de bonnes pratiques, de transfert de connaissances et des technologies nécessaires à une transition vers des économies bas carbone.
Pour cette Conférence, le rôle de la France est primordial car en tant que pays assurant la présidence, elle devra notamment permettre l’adoption à l’unanimité d’un accord ambitieux et devra donc pour cela être à la fois modératrice, facilitatrice mais aussi impartiale sur les objectifs à atteindre.
Bien entendu, nous souhaitons la plus grande réussite possible à cette conférence mondiale afin que ce mouvement international positif et responsable aille dans le sens d’un accord universel contraignant, sur le climat.