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logo COP21 (Illustration © www.cop21.gouv.fr)

La COP21

En cette fin d’année 2015, va se tenir à Paris le plus important sommet international sur le climat : la COP21. Ce sommet débutera le 30 novembre (sur le site du Bourget) et durera jusqu’au 15 décembre. Comme notre article du 10 février vous l’annonçait, il s’agit de la 21e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques présidée cette année par la France.

Pour vous faire une idée générale de ce qu’est la COP21, je vous invite à lire notre article du 10 février dernier sur le sujet.
À moins de 2 jours du lancement de cet évènement majeur, revenons ensemble sur son objectif principal, ses enjeux et les moyens mis en œuvre.

L’objectif principal est très clairement défini comme suit : « aboutir à un accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. (http://www.cop21.gouv.fr) ». Cet objectif a été affirmé dès la COP15 de Copenhague en 2009, avec une date butoir de « réussite continue » fixée à 2100. Les enjeux sont importants. Cette limite des 2°C, fixée par les experts climatiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), est celle qui devrait empêcher la multiplication des évènements climatiques dits rares (ouragans, tornades, inondations,…) et que nous connaissons plus fréquemment depuis quelques années. En vue d’atteindre cet objectif final, les experts ont estimé que les émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2, méthane,..) doivent obligatoirement être diminuées d’au minimum de 40% à 70% d’ici 2050. De plus, l’absence totale d’émission de gaz à effet de serre (aussi appelée « équilibre carbone ») devra être atteinte au plus tard à la fin du siècle. Les objectifs et les enjeux sont donc terriblement ambitieux mais nécessaires car nous sommes très proches du point de non-retour qui, une fois dépassé, nous empêchera d’inverser la tendance.

Les moyens financiers pour atteindre les objectifs fixés sont aussi très conséquents. En effet, les différents pays participants ont pris l’engagement important, à Copenhague en 2009 puis à Cancun en 2010, de réunir conjointement 100 milliards de dollars d’ici 2020 pour venir en aide aux pays en développement qui doivent faire face aux conséquences du changement climatique. Ces fonds, qui peuvent être à la fois publics et privés, sont indispensables pour faire aboutir les négociations du futur accord de Paris car ils assoient la confiance des pays en développement pour les pays développés. Il s’agit donc d’un point crucial qui ne saurait souffrir d’une remise en cause, l’accord de Paris nécessitant le maximum de parties prenantes.

On espère ainsi que, sous la présidence de la France, la COP21 aboutira à la signature d’un engagement international nécessaire dans la lutte contre les changements climatiques, et que les pays signataires sauront œuvrer pour le bien commun sur Terre.