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Le recyclage (Illustration © Nicolas Raymond, Creative Commons , no changes)

Bons comportements chez soi

Début septembre. C’est le retour chez soi, moment qui sonne le glas des vacances d’été. Et à la maison c’est en général le règne des habitudes, le triomphe des automatismes. Or, ces habitudes peuvent avoir des répercussions relativement positives ou négatives sur l’environnement et le changement climatique.
C’est donc un moment optimal pour changer ou modifier ses « mauvaises » habitudes en comportements « éco-responsables ». Et dans ce domaine, rien ne sert de courir ! Il vaut mieux prendre quelques bonnes habitudes sur le long terme.
Après les « bons comportements en milieu naturel », voici donc notre liste de bons comportements chez soi, quelques conseils « éco-responsables » à appliquer à la maison!

Recyclage : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (Antoine Lavoisier)

  • Réaliser le tri sélectif. Ce tri peut changer d’une commune à l’autre, il faut alors bien se renseigner (grâce au site consignedetri.fr par exemple) pour savoir quels sont les déchets recyclés dans votre commune et ceux qui ne le sont pas. Veiller aussi à jeter le verre dans la poubelle ou le container réservé à cet effet. Le verre sera refondu et réutilisé lui aussi
  • Procéder au recyclage des piles, des ampoules et des cartouches d’encre en les déposant dans les réceptacles prévus à cet effet dans les grandes surfaces, les magasins de bricolage,…
  • Procéder au recyclage des équipements électriques. Lorsque vous achetez un appareil électrique en remplacement d’un autre, le vendeur à l’obligation légale de reprendre cet appareil usagé. En effet, depuis 2005, l’éco-participation est une taxe que vous payer lorsque vous achetez un appareil électrique et qui est une contribution au financement du recyclage des objets usagés dont le fabricant est responsable. Si vous souhaitez simplement vous débarrasser d’un appareil électrique usagé, il vous faudra alors soit l’emmener à la décharge pour qu’une partie de ses composants soit recyclée, soit le cas échéant en faire don à une organisation à but non lucratif si elle peut le réparer afin de lui donner une seconde vie. (exemple : Eco-systèmes )

Consommer moins et mieux

  • Réduire sa consommation électrique. Installer le plus souvent des ampoules basse consommation, de préférence à LED sinon fluocompacte. Faire attention aux appareils en veille, ceux-ci couteraient en moyenne 86€ par foyer par an en électricité (à l’échelle de la France, voire plus, c’est considérable).
  • Limiter sa consommation d’eau. Comme toujours préférer la douche au bain. Installer des robinets et des embouts-filtres économiseurs d’eau. Limiter l’arrosage de son jardin, surtout en été, et le faire de manière optimale (il faut notamment arroser soit le matin tôt soit le soir tard pour que l’hydratation des plantes et du sol soit efficace)
  • Bien gérer sa consommation alimentaire. Préférer les circuits courts : les produits régionaux sont : plus frais et l’empreinte écologique due au transport est plus faible. Dans le même esprit, préférer les marchés aux grandes enseignes, sauf lorsqu’il s’agit d’enseignes bio car elles favorisent généralement les circuits courts. Lorsque cela est possible, acheter directement aux producteurs (à la ferme, aux champs,…), sinon passer par certaines associations (comme « la ruche qui dit oui ») qui jouent le rôle d’intermédiaire entre différents producteurs locaux et les consommateurs. Autant que possible, limiter le nombre d’emballages en achetant les aliments en vrac. Enfin, acheter en quantités raisonnables pour éviter le gâchis, surtout les produits frais qui n’ont subi aucun traitement de conservation car ceux-ci se dégradent plus vite.
    NB : les dates de péremption servent à la fois notre sureté sanitaire mais aussi les intérêts financiers des industriels, il faut donc être vigilent mais avoir aussi du bon sens (un yaourt nature périmé depuis 15 jours mais conservé à bonne température ne représente aucun risque, ce qui n’est pas le cas pour de la viande).
  • Privilégier autant que possible les moyens de transport ne rejetant aucun polluant dans l’atmosphère (marche à pied, vélo, roller, trottinette,…), sinon préférer les transports en commun à la voiture. Si la voiture est indispensable, penser au co-voiturage qui peut réduire considérablement le nombre de voiture en circulation au même moment et donc la pollution générée (de même que les embouteillages !).

En général et pour aller plus loin !

  • Faire soi-même ses produits d’entretien : c’est à la fois plus économique et plus écologique lorsque les recettes connues depuis des lustres font appel à des ingrédients simples (ex : produit d’entretien multi-usages à base d’eau, de vinaigre blanc et d’huiles essentielles). Sinon certains produits plus respectueux de l’environnement portant le sigle « ecolabel » sont vendus en grandes surfaces
  • Ne pas prendre de sac plastique en magasin et utiliser des sacs réutilisables (en effet, même s’il est marqué « 100% biodégradable » ou oxobiodagradable sur certains sacs plastiques, ceux-ci, en se dégradant par fragmentation, créent des micro particules de plastique peu voire invisibles à l’œil nu. Ces micro particules de plastique restent présentes dans la terre, la mer et partout où se retrouvent ces sacs. Les risques sont donc différents mais au moins tout aussi importants qu’avec les sacs plastiques traditionnels)
  • Réparer (petit électroménager,…) plutôt que remplacer lorsque c’est possible, même par un ami ou un professionnel lorsque l’opération est trop compliquée

Au jardin ou sur la terrasse (voire sur le balcon pour les 2 premiers éléments)

  • Installer des mangeoires pour oiseaux en hiver, et des nichoirs ainsi que des soucoupes/bols d’eau pour les oiseaux dès le printemps : notamment à cause de l’agrandissement des villes certaines espèce s sont de plus en plus menacées. Votre aide permettra de limiter les dégâts sur les populations d’oiseaux
  • Faire son potager ou ses plantations de fleurs avec de préférence des graines bio d’ espèce s peu communes, à cultiver sans produit chimique (type désherbant et engrais, préférer sauf le compost ou les engrais bio). Vous favorisez ainsi la biodiversité végétale dont profiteront les pollinisateurs menacés comme les abeilles et vous récolterez des fruit s et légumes sains
  • Faire du compost avec ses déchets végétaux : cela permet de réduire la quantité d’ordures destinées à la poubelle, et surtout de valoriser ses déchets pour les transformer à terme en terreau fertile pour le jardin
  • Si cela est possible, installer un récupérateur d’eau de pluie pour créer une réserve d’eau à utiliser pour l’arrosage de vos plantations